28/04/2007
La Cigogne Blanche
CLASSE: Aves
ORDRE: Ciconiiformes
FAMILLE: Ciconiidae
ESPECE: Ciconia ciconia
L'habitat de la cigogne blanche se situe dans les zones tempérées avec de l'eau douce en abondance.
On peut la rencontrer dans les zones humides, les pâturages, les prairies, les plaines et les marais en Europe Centrale et de l'Est, en Espagne, en Turquie, en Asie Mineure, Centrale et Orientale ainsi que dans le Nord-Ouest de l'Afrique.
Elles passent l'hiver plus au sud; c'est ainsi qu'elle a été aperçue en Afrique du Sud. Cependant, pendant cette période, elle se reproduit rarement.
La migration des cigognes en été est un phénomène normal. De plus, elles anticipent régulièrement sur les échéances du calendrier. En conséquence, la perspective d'un hiver rigoureux parce que les cigognes ont eu un départ précoce, a toujours été une idée fausse.
La cigogne blanche niche dans les arbres et sur des bâtiments (Toits, cheminées, poteaux, pylones). L'oiseau est ainsi lié à l'homme sans que l'on sache trop pourquoi... Il est cependant possible que cela soit dû à la disparition des grands arbres solitaires dans certaines régions cultivées.
Ce nid, qui constitue une vaste plate-forme de branches et de brindilles, est utilisé plusieurs années de suite.
Notons qu'une partie de la population se maintient en France pendant l'hiver, car des actions d'élevage en semi-captivité essaye de faire oublier à certaines cigognes la route du Sahel. Mais n'oublions pas le réchauffement climatique qui doit aussi y être pour quelque chose...
La cigogne se nourrit essentiellement de grenouilles, de reptiles et d'escargots.
La cigogne pond entre un et sept oeufs et, plus généralement, entre trois et cinq. Les oeufs sont couvés pendant 25 à 34 jours environ.
Sur les 400 couples qui nichent en France, environ la moitié niche en Charente-Maritime, en Gironde, dans les Landes, en Basse-Normandie et dans l'Ain.
Au printemps 1974, il ne restait que 11 couples en Alsace...
Ceci était lié à la sécheresse exceptionnelle qui avait lieu au Sahel (Sénégal, Mali) à cette époque (Le sahel étant les zones d'hivernage des cigognes) et aux destructions délibérées des populations dans ces régions. Mais ce n'était pas la seule raison car les traversées de la France n'étaient pas non plus de tout repos:
- Electrocution avec la multiplication des lignes à haute tension (principale cause de mortalité). Ce risque existe d'ailleurs toujours, malgré les efforts mis en oeuvre pour enfouir une partie des lignes et pour isoler les pylones dangereux,
- Bouleversement des paysages dans les régions cultivées de façon intensive,
- Assêchement des milieux humides,
- Remplacement des prairies par des champs,
- Emploi généralisé des pesticides ayant réduit les populations de certains éléments (gros insectes par exemple) qui entrent dans le régime alimentaire de la cigogne.
Sans oublier certains tireurs "d'élite" qui confondent "selon leurs dires" la cigogne et le canard colvert... Si, si, cela s'est vu ! Mais, bon, ce sont de vilains menteurs prêts à tout pour faire un carton...
L'espèce a pu être sauvée par les hommes grâce à la création d'enclos de reproduction et de plateformes artificielles, ainsi qu'à la réintroduction. Aujourd'hui, les effectifs sont reconstitués et les oiseaux ont reconquis leur territoire (Etang du Lindre en Lorraine, quelques couples en Meuse...).
Notons que les cigognes qui se sont installées sur les côtes atlantiques proviennent de la péninsule ibérique. Cette population se porte bien actuellement. Les cigognes se sont d'ailleurs installées sur des plateformes artificielles mises en place dans les réserves naturelles.
Les jeunes sont élevés par les deux parents. Les petits sont nourris avec des insectes, des vers, des mollusques, des petits mammmifères, des amphibiens et des poissons. Ils quitteront le nid 53 à 55 jours après l'éclosion des oeufs.
14:15 Publié dans La Cigogne Blanche | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : animaux, oiseaux, alsace, afrique, nature
22/04/2007
Le Parc Ornithologique du Marquenterre
Petit changement...
Car plutôt que de vous présenter aujourd'hui un oiseau, je vais vous parler du Parc ornithologique du Marquenterre que j'ai visité pendant le week-end de Pâques 2007.
Ce Parc se trouve en Baie de Somme, plus précisément entre la Baie de Somme et la Baie d'Authie.
Marquenterre signifie que la mer rentre dans la terre... En fait, il n'en est plus rien puisqu'en 1963, l'homme créa un polder pour l'agriculture et a ainsi gagné sur la mer.
Cependant, cette nouvelle terre ne permit pas de produire comme prévu et, en 1973, ce secteur fut transformé en parc pour les oiseaux.
Plusieurs centaines d'espèces sont maintenant observées:
Bécasseaux, bernaches nonnettes, pluviers, grands échassiers, espèces rares (spatules blanches, avocettes), canards colverts, poules d'eau, oies cendrées, canards siffleurs, aigrettes garzettes, courlis cendrés, cigognes blanches et noires, vanneaux huppés, sarcelles d'hiver, huitriers-pies, canards souchets, foulques macroules, hérons cendrés, hérons gardeboeufs, grands cormorans, grèbes, mouettes, chevaliers, barges à queue noire, harles, oies rieuses, garrots, etc...
Beaucoup sont uniquement de passage... Au printemps, nous rencontrons les petits échassiers et en hiver, il y a des milliers de canards...
Le Parc se trouve à mi-chemin entre la Sibérie et l'Afrique. C'est une halte importante pour les oiseaux migrateurs.
Vous pouvez aussi y observer une héronnière de très grande taille et tout à fait impressionnante...
On y rencontre aussi 27 espèces de mammifères, 32 espèces de libellules, 200 de papillons nocturnes et encore plus de variétés de plantes.
22:27 Publié dans Parc Ornithologique du Marquenterre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : oiseaux, nature, animaux
05/04/2007
L'Oie Cygnoïde
CLASSE: Aves
ORDRE:
FAMILLE:
ESPECE: Anser Cygnoïdes alias Oie d'Orient ou Oie de Guinée
Cet oiseau est bien connu sous sa forme domestiquée mais très peu à l'état sauvage.
Il s'agit de la forme domestique que vous voyez sur les photographies. La silhouette est plus lourde que celle de la forme sauvage et l'oie a une bosse frontale à la base du bec.
On reconnaît l'oie cygnoïde par les caractères suivants:
- Bec épais, long et noirâtre pour une tête relativement petite et un cou mince,
- La calotte et l'arrière du cou sont brun foncé en contraste avec les cotés de la tête, le devant du cou et la gorge,
- La ligne blanchâtre autour de la base du bec.
La femelle est identique au mâle qui est cependant plus grand et donc plus long.
le plumage est caractéristique des oies avec des plumes liserées de blanchâtre et avec une bande blanchâtre en haut des flancs. Les pattes et les pieds sont orange foncé, l'iris des yeux est brun rougeâtre (brun terne chez les juvéniles).
L'oie Cygnoïde sauvage est aujourd'hui en voie de disparition. Auparavant, son habitat de nidification allait du sud de l'Altaï, traversait la Mongolie et allait jusqu'aux îles Sakhaline et aux côtes septentrionales de la Chine. Aujourd'hui, cette vaste zone géographique semble bien discontinue...
Il resterait 300 à 400 couples en Russie, l'oiseau ayant été victime de la chasse ainsi que de la destruction de ses zones de nidification.
Elle serait encore présente en Mongolie où un rassemblement de 1000 oiseaux a été observé en 1977 (Il y a déjà bien longtemps...) près d'un lac.
L'espèce est devenue occasionnelle, en hiver, au Japon et en Corée.
Malgré tout, le nombre d'oies hivernantes dans l'Est et le Sud de la Chine reste encore conséquent puisqu'un effectif très élevé, estimé à 61650 oiseaux, a été recensé sur le lac Sha en Chine en Décembre 2001.
Son habitat se situe aux bords des marais, des lacs d'eau douce et saumâtre, dans les steppes et les steppes boisées; on la trouve aussi dans les deltas, les prairies, les vallées (toujours près de l'eau) et en montagne près des torrents. En hiver, on la trouve essentiellement en plaine, dans les marais proches des lacs et dans les rizières.
Cette oie ne niche pas en colonies, mais plusieurs couples peuvent cohabiter si le milieu est favorable à leur vie.
Le nid est toujours dans un endroit sec sur un monticule caché par la végétation et près de l'eau.
La ponte commence à la fin avril, puis elles quittent les lieux entre la mi-août et la mi-septembre.
Cet oiseau est devenu très craintif et très prudent à cause des persécutions qu'il subit. Il nage maintenant très rarement... Ceci prouve très bien que les oiseaux ont de la mémoire...
22:20 Publié dans L'oie Cygnoïde | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : oiseaux, nature, animaux
30/04/2006
Histoire de Colverts
14:30 Publié dans Images Amusantes de Colverts | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : animaux, oiseaux, humour, nature