jpf-oiseaux

La sittelle torchepot se rencontre dans les forêts mixtes et de feuillus (chênes et hêtres) avec de vieux arbres, dans les parcs, les vergers et dans les grands jardins.

Elle a la tête grise avec un trait noir sous l'oeil. Son bec est en forme de dague et sa queue est courte, carrée avec des coins blancs. Son ventre est chamois orange ou blanchâtre et son dos est bleu ardoise et sa gorfe tire vers le blanchâtre. Les deux sexes sont identiques.

Sa silhouette est typique, presque sans cou avec une grosse tête et un long bec pointu. Sa forme est allongée (en forme de fuseau) et un peu étonnante.

Elle adore les noisettes et les faines qu'elle casse dans son nid avec son bec après avoir réussi à les caler. elle se nourrit aussi de semences, de chenilles, de forficules, de graines de conifères et de céréales et aussi de coléoptères: L'oiseau consomme des insectes en été et change de régime en hiver, en passant aux graines.

C'est la femelle qui choisit l'emplacement du futur nid (entre deux et six mètres de hauteur la plupart du temps). Elle peut aussi choisir un nichoir.

Pour faire son nid, la sittelle utilise de la boue (terre, argile humidifiée de salive) pour réduire le diamètre d'entrée d'une loge de pic ou d'une cavité naturelle.

Mais avant cela, elle fera toujours le ménage afin d'éliminer tous les éléments inutiles et génants. Le fond du nid est ensuite couvert de fines écorces de pins, de feuilles sêches (souvent de bouleau) et de fins copeaux de bois.

Cette espèce forestière est commune dans les parcs et les jardins en hiver car elle vient  facilement à la mangeoire dont elle chasse les autres oiseaux. Pendant les autres saisons, elle mange des insectes et des graines dures.

Elle mesure, adulte, 14 centimètres de long et présente une envergure de 23 à 27 centimètres.

Elle est vive et active, se déplace hardiment et grimpe habilement par à-coups aux branches et aux troncs.

Comportement particulier, la sittelle descend par petits bonds, le long des troncs, la tête en bas.

Ses pattes sont donc très robustes et ses griffes acérées.

On la rencontre toute l'année dans toute l'Europe sauf dans l'extrême nord-est.

En Lorraine, cet oiseau est un nicheur commun, sédentaire et protégé.

En France, elle est plus rare dans le midi et elle est absente en Corse.

La sittelle dispose d'un riche répertoire de sons. Quand elle est en quête de nourriture, elle émet des "zit" aigus ou plus étirés; en cas d'excitation ou d'alarme, elle émet des "tuit" ou "tchuit" rapides et groupés. Sinon, elle émet des "vuit" ou des "viiu" montant ou descendant ou de rapides "vivivivivi....".

La sittelle torchepot pond entre 6 et 11 oeufs, en avril ou en mai, qui éclosent après 14-15 jours et les jeunes restent au nid 23 à 25 jours. Les oeufs sont toujours couvés par la femelle et sont blancs tachetés brun-rouille.

La mésange bleue est un petit passereau (longueur 11.5 centimètres) qui est très vif, arboricole, à bec court et sédentaire.

On la trouve dans les bois feuillus ou mixtes, dans les petits bosquets, les haies de bocage, dans les parcs et les jardins. Elle est commune en France et souvent à proximité des habitations.

Elle migre au sud-ouest certains automnes de manière parfois invasive. Elle vient facilement aux mangeoires en hiver car elle est friande et assez familière: Elle se contentera alors sans problème des restes de repas, de graines et ausi de graisse comme la margarine.

On ne la trouve pas dans les forêts denses de conifères et n'apparaît guère au-delà de 1200 mètres.

La mésange bleue est un insatiable insectivore, elle consomme aussi des graines, des bourgeons, des baies et des semences. Pour survivre, elle doit consommer chaque jour l'équivalent de son poids (entre 9 et 16 grammes).

On la trouve souvent au bout de branchettes, la tête en bas, ce qui montre son agilité tout à fait surprenante.

Elle fait son nid dans un trou d'arbre, dans un nichoir, dans une cavité de mur, parfois même dans une boite aux lettres... il faut impérativement que l'orifice d'entrée soit étroit, mais il faut au moins une ouverture de 28 mm de diamètre.

Son nid est soigné. Le mâle et la femelle s'occupe de la garniture du nid. Il est composé de mousses, de brins d'herbes sèches, de bouts de laine, de plumes et de touffes de poils. Il y a une à deux couvées entre avril et début juillet. 7 à 14 oeufs peuvent être pondus.  Ils sont blancs tachetés très finement et régulièrement de roux. L'éclosion a lieu 13 à 15 jours plus tard et les jeunes s'envolent au maximum 20 jours après leur naissance.

Sa tête est petite, blanche avec une calotte bleue arrondie et un trait sourcilier noir.

Le dessous de l'oiseau est jaune avec une bande étroite gris noire au ventre.

Les ailes sont bleutées et son dos est verdâtre à bleu azuré. le mâle est identique à la femelle.

Son répertoire sonore est très riche avec des "sississuydu", des "tsitsitsi" des "ker'r'r'r'r'r'ek-ek-ek"ou encore des "tsiiiihtsi-sirrrr" répété.

La mésange bleue a une vie vagabonde, notamment en hiver. Malgré tout, les troupes sont grandes car quand vous en voyez une ou deux, elles sont 10 ou 20 dans le secteur. Mais elles restent rarement ensemble.

En Lorraine la mésange bleue est sédentaire.

En fait, elles se dispersent dans différents groupes et se mèlent souvent à d'autres petites mésanges ou espèces comme le roitelet.

Le grèbe huppé est présent toute l'année surtout dans la moitié nord de la France.

On le rencontre sur les étangs, les lacs avec roselières et sur les larges rivières.

En hiver, on le voit le long des côtes, dans les estuaires, et sur les grands plans d'eau.

Il y a quelques dizaines d'années, le grèbe huppé était rare car on le massacrait pour son plumage doux et dense comme de la fourrure.

Maintenant, il est protégé; il est redevenu familier et bien répandu. 3000 couples ont été répertoriés en France. Il est absent du Sud-ouest. C'est le plus grand de tous les grèbes qui se reproduisent dans notre pays: Il a le corps allongé et un long cou mince qu'il tient souvent bien dressé.

Il a le bec long, mince, rosâtre clair et tenu bien horizontal.

En vol, il a le battement d'ailes vibrant et il présente une envergure de 59 à 76 centimètres pous une longueur de corps variant de 46 à 56 centimètres et pour un poids compris entre 600 et 1400 grammes. Il a le gabarit d'un colvert en plus élancé.

Le mâle adulte est très caractéristique. Les plumes de sa tête sont dressées et agitées lors de la parade nuptiale ou rabattues quand l'oiseau est inquiet, et les cotés de sa tête sont rouges bordés de noir.

Le devant de son cou et sa poitrine sont blancs; quant à ses cotés, ils sont beiges.

Il a cette tête très colorées de la fin janvier au milieu de l'automne.

La parade nuptiale a lieu au printemps. Elle se termine par un face à face mâle-femelle en agitant la tête de droite à gauche avec parfois une offrande (un poisson ou bien des débris végétaux).

Ils nichent soit en colonie soit isolément.

Son nid est à demi-flottant. Il est réalisé avec des plantes aquatiques, souvent en décomposition, ancrées à des roseaux ou des saules tombant. Le mâle apporte les matériaux tandis que la femelle construit le nid.

La femelle pond, en avril, entre 3 et 4 oeufs qui passent du blanc terne à la couleur rouille à cause des plantes en décomposition. Ils sont couvés pendant quatre semaines aussi bien par le mâle que par la femelle.

Si pour une raison ou une autre, le nid est momentanément abandonné, les oeufs sont recouverts de végétaux aquatiques en décomposition. C'est une façon de cacher les oeufs en cas de danger. Il semble que cela soit une méthode caractéristique et habituelle chez tous le grèbes.

Dès que les petits sont secs, ils suivent leurs parents. Parfois, ils montent sur leur dos. Ils ont le plumage rayé.

Ces oiseaux vivent en couple ou en famille en été. Ils forment des groupes en hiver.

Pour se nourrir, il plonge sous l'eau et réapparaît plus loin. Il se nourrit d'insectes aquatiques, de petits poissons, de larves, de crustacés, de mollusques et d'amphibiens.

En hiver, il perd son élégance, la calotte de sa tête devient étroite et noire; la ligne blanche au-dessus de l'oeil est bien visible et les cotés de la tête sont blancs comme le devant de son cou et sa poitrine.

Son dos est brun terne et les flancs sont striés (Ils sont chamois roux en été). Le mâle et la femelle sont identiques.

En vol, ses ailes sont noires avec une tache blanche près du corps. Le grèbe huppé n'aime pas trop voler et marcher. Il est ordinairement sédentaire, mais les populations nordiques sont migratrices et la France les accueille lors de la mauvaise saison. En Lorraine, il devient commun et profite du fait que les plans d'eaux et les gravières augmentent en nombre (l'extraction des granulats en est la raison).

CLASSE: Aves

C'est la plus grande des mésanges (longueur 14 centimètres). Elle possède la puissance et la combativité d'un gros oiseau.

Dans une mangeoire, elle fera la loi jusqu'à l'arrivée d'un pic ou d'un étourneau sansonnet.

On la rencontre partout en Europe dans toutes sortes de zones boisées, les bosquets, parcs, jardins. Elle visite continuellement toutes les mangeoires à oiseaux.

On la trouve jusqu'à 2000 mètres.

Cet oiseau n'est pas farouche, il est même parfois audacieux.

Dès le mois de février, La mésange charbonnière femelle fait son nid dans un trou d'arbre, dans un nichoir et dans tout type de cavité (boites aux lettres, vieux nids abandonnés et même une sacoche de bicyclette !!).

En avril, la femelle pond de 5 à 15 oeufs blanchâtres tachetés de rougeâtre, qui éclosent 13 à 15 jours plus tard; seule la femelle couve les oeufs, mais les oisillons sont nourris par le mâle et la femelle. Les jeunes s'envolent après 19 jours. Son nid est fait de mousses, d'herbes, de racines, de bouts de laine, de poils...

Le nid peut être utilisé plusieurs fois; la cavité se remplira alors un peu plus à chaque couvaison, la mésange refaisant, en ajoutant de nouveaux matériaux, un nouveau nid. c'est ainsi que l'on peut observer des nids avec des couches successives.

Une deuxième ponte peut avoir lieu, mais elle ne se fera pas forcément dans le même nid.

Les mésanges sont de petits passereaux, sédentaires, vifs, arboricoles. Elles ont le bec court.

En hiver, elles s'assemblent en bandes et des oiseaux nordiques se joignent aux animaux sédentaires de France.

Elle se nourrit d'insectes, larves, chenilles, pucerons, coléoptères, araignées en été, de graines, de fruits, de bourgeons, de semences, de baies en hiver, sur le sol, à la base des troncs et dans les feuilles mortes.

La mésange charbonnière est aisément reconnaissable. Son dessous est jaune avec une bande médiane noire.

Sa tête est noir-bleu brillant, ses joues sont blanches en triangle, son dos est vert mousse (gris-vert). Les ailes sont gris bleuté avec une bande blanche.

Son bec et ses pattes sont assez forts.

il est difficile de différencier le mâle de la femelle. Le mâle présente, au niveau du ventre, un jaune plus intense que la femelle avec une bande noire plus large. Quant à la femelle, sa bande noire est souvent interrompue.

Le juvénile a les joues jaunes sans bordure inférieure noire complète.

Son répertoire est riche et au ton enjoué: depuis le "pink-pink" de pinson, le "tsi tuui" bavard, le "si yutti yutti" joyeux ou le "chè chè chè chè chè..." querelleur, en passant par le "tétété tétété" plaintif ou le "ti-ta ti-ta ti-ta" et "ti-ti-ta ti-ti-ta" annonçant la fin de l'hiver.

Vous pouvez retrouver toutes nos photographies dans les albums-diaporamas "La Mésange Charbonnière" et "Autres Mésanges Charbonnières".