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26/10/2008

L'Avocette Elégante

CLASSE: Aves

ORDRE: Charadriiformes

FAMILLE:

ESPECE: Recurvirostra avosetta

 

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Il y des choses fantastiques à voir dans la Nature. Son Génie est sans limite...

Chez l'Avocette élégante, il existe un comportement pour lequel aucune explication logique n'a encore été fournie...

Les oiseaux se mettent parfois en cercle en se faisant face, la tête penchée avec le bec rasant le sol... Il se mettent alors à piétiner le sol en faisant aller leur bec de gauche et de droite rapidement dans un concert de cris... Parfois, ils vont jusqu'à se battre avant de partir de part et d'autre...

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L'avocette élégante appelée aussi, semble t-il, Avocette à nuque noire est un échassier magnifique gros comme un pigeon, juché sur des pattes gris-bleu, avec un plumage blanc avec des bandes noires.

Le dessus de la tête est noir prolongé d'un bec recourbé vers le haut et noir aussi.

Le mâle et la femelle sont identiques.

On rencontre l'Avocette élégante en Europe (Sud-est de l'Angleterre, Scandinavie, Espagne, France, ex-tchécoslovaquie et ex-Yougoslavie), en Russie, Azerbaidjan, Ousbékistan, Kazakhstan, en Asie (Chine, Mongolie) et en Afrique (Maroc, Egypte, Ethiopie, Afrique du sud).

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Leur accouplement est spectaculaire aussi ! Les amoureux procèdent tout d'abord à une "toilette" très approfondies, puis le mâle va derrière la femelle qui l'attend les pattes écartées et la tête penchée en avant comme si elle était soumise... Le mâle balance la tête de droite et de gauche avant de féconder la femelle. Après cela le mâle met son aile sur elle puis ils vont tranquillement se baigner en se tenant les deux becs entrecroisés.

L'Avocette vit sur les rives vaseuses de plans d'eaux saumâtres ou salées, de marais salants et de lagunes côtières.

Autrefois cantonné en Camargue et dans le Languedoc-Roussillon, on trouve cet oiseau maintenant sur la Côte Atlantique, au Marquenterre (Où j'ai réalisé les photographies) et dans le Nord.

Elle a été observée en petit nombre en Lorraine de Mars à Juin aux environs de Dombasle dans la vallée de la Meurthe près de Nancy et dans les étangs de Meuse et de Moselle lors de leur vidange en automne.

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L'Avocette se nourrit d'insectes, de larves, de vers, de plancton, de petits crustacés et de petits poissons.

L'oiseau réalise le nid sur le sable ou la vase, parfois dans un champs proche de l'eau.

Il s'agit d'un léger creux réalisé avec des herbes, brindilles, plumes et aussi avec des coquillages, des cailloux et des excréments.

Il peut être mieux réalisé si la zone est humide ou bien inondable.

Le nid sera de toute manière fort défendu en cas de visite d'un indésirable.

La ponte a lieu de fin avril à mai: Il y a généralement quatre oeufs (entre 3 et 5) de couleur fauve à brun-pâle avec des taches noires à grises. ils sont mis en croix dans le nid et couvés 22 à 25 jours par le mâle et la femelle.

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Les petits quittent tout de suite le nid, mais ils ne savent voler qu'à l'âge de cinq à six semaines.

Les avocettes sont des oiseaux migrateurs qui hivernent du Sud de la Bretagne au Sénégal d'octobre à mars. Elles s'installent alors au bord des lacs ou dans des lagunes. Les oiseaux méditerranéens sont en partie sédentaires.

23/10/2008

La Cigogne noire

CLASSE: Aves

ORDRE: Ciconiiformes

FAMILLE: Ciconiidae

NOM: Ciconia nigra

La farouche cigogne noire vit en forêt près des marais et des prairies humides (les photographies ne sont pas faciles avec les troncs d'arbres qui sont noirs en contre-jour, enfin je fais ce que je peux quand l'occasion se présente). On la rencontre dans les forêts de Pologne, d'Allemagne, de Scandinavie, du Bénélux, de Lorraine (de mars à octobre) et de Bourgogne. On peut la trouver en Asie jusqu'à la côte du Pacifique. C'est un oiseau migrateur comme la cigogne blanche. Elle migre en Afrique et en Inde.

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Elle se nourrit de batraciens, de petits mammifères, de poissons, de serpents, de crustacés et d'insectes.

Les forêts de feuillus ou de résineux avec des cours d'eau correspondent à son habitat principal. On la trouve aussi dans les marécages forestiers et dans des régions ouvertes plus sêches.

Autrefois, cet oiseau était très répandu, mais l'expansion humaine, le morcellement des forêts et les persécutions l'ont fait disparaître de nombreux pays.

La cigogne noire, discrète et mal connue, effectue un timide retour en France. des programmes de baguage et de suivi par satellites sont en cours pour mieux connaître cet oiseau ainsi que ses migrations vers l'Afrique qui s'effectuent au mois d'août.

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La taille adulte de l'oiseau est de 0.95 à 1.05 mètre, son envergure varie de 1.85 mètre à 2.5 mètres et son poids n'excède pas les trois kilogrammes.

La cigogne noire construit son nid dans les futaies de chênes centenaires ou sur une corniche rocheuse. Il est fait de branches d'herbes et de mousses.

les oeufs sont blancs teintés de vert. Le mâle et la femelle couvent les oeufs chacun leur tour et s'occupent des petits

A chaque couvée, qui dure 30 à 40 jours, la femelle peut donner naissance de 2 à 8 cigogneaux. Ils sont élevés de mars à juillet (pendant 60 à 70 jours) et sont nourris essentiellement de poissons mais aussi avec des insectes, des amphibiens, des crustacés, des reptiles ou encore de petits mammifères. Mais sa reproduction est rare car c'est un animal qui supporte mal le moindre dérangement.

La cigogne noire est plus petite que la cigogne blanche. Ses plumes sombres peuvent avoir des irisations vertes et pourpres. Son ventre et le dessous de ses ailes sont blancs. Son bec et ses pattes, comme les photographies le montrent, sont rouges.

Le mâle est identique à la femelle. Quant aux jeunes, ils sont, par rapport à l'adulte, plus ternes et leurs pattes sont jaunâtres.

Contrairement à la cigogne blanche, cet oiseau ne craquette pas, tout juste fait-il quelques claquements de bec quand il est irrité. Par contre, la cigogne noire émet des séries de sifflements saccadés.

La parade nuptiale consiste à tendre le cou la tête basse, tout en écartant les ailes de telle sorte que leurs belles plumes blanches puissent être vues par le partenaire. Les deux oiseaux se saluent en arrivant au-dessus du nid et continuent à parader sur celui-ci...

 

22/10/2008

Le Héron Garde-boeufs

CLASSE: Aves
ORDRE: Ciconiiformes
FAMILLE: Ardeidae
ESPECE: Bubulcus ibis
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Le héron garde-boeufs est petit, blanc, trapu avec un bec et un cou assez courts.
Sa tête est ronde et son cou épais est souvent rentré dans les épaules.
Au niveau du menton, il a un plumage important.
Le mâle est identique à la femelle. Notons cependant que certaines observations montrent que les plumes du manteau et de la gorge sont plus courtes en hiver chez la femelle.
L'oeil est rose entouré de peau nue.
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Le bec est jaune et les pattes sont jaunâtres à grisâtres sauf lors de la nidification où elles sont rose orangé.
Une nuance orangée (plumes roussâtres) peut être observée sur la tête, la poitrine et le dos.
C'est un oiseau qui bouge beaucoup et qui vole en petit groupe de manière désordonnée ou en ligne (selon les publications).
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Ses coups d'ailes sont rapides.
Il niche en colonies considérables dans les arbres et les buissons (jardins de ville, bosquets de pins, d'eucalyptus, de chênes-liège, de tamaris et de bambous) et on le rencontre aux bords des lacs et des rivières.
Pour dormir, ils se rassemblent en grands dortoirs.
Il trouve sa nourriture (sauterelles, coléoptères, mouches, taons, tiques, araignées, lombrics, mollusques, petits lézards et grenouilles) dans les champs et les prairies sêches au milieu du bétail. il se nourrit parfois dans les marais.
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C'est un migrateur partiel que l'on rencontre en Europe, en Asie et en Afrique et qui est en expansion.
Sa distribution se cantonnait à l'Afrique (hors régions sahariennes) et à l'Asie Tropicale. Il a maintenant colonisé l'Asie tempérée, le Japon, l'Amérique Centrale, le Sud des Etats-Unis et les Antilles, l'Australie et l'Europe méridionale (Espagne et Portugal).
En France, le héron garde-boeufs se multiplie essentiellement en Camargue, où il est sédentaire, et dans les Dombes. Il est en extension puisqu'on le rencontre dans la vallée de la Garonne, le long de l'Atlantique, en Brenne et dans la Somme. Quelques individus ont été observés en Lorraine en saison estivale, tandis qu'il a été introduit en Alsace où d'ailleurs il niche maintenant.
267 couples avaient été répertoriés en 1989, 2294 l'ont été en 1994! la sêcheresse en Espagne expliquerait la remontée de l'espèce en France.
Sa taille varie de 45 à 52 centimètres et il pèse adulte entre 300 et 400 grammes.
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En vol, son envergure peut atteindre 90 centimètres.
La période de reproduction se situe fin avril et en mai ou bien au mois de juin (selon les documentations). Il peut pondre 2 à 5 oeufs bleu très pâle ou bleu blanchâtre et la couvaison dure entre 21 et 28 jours.
Le nid est construit par le couple dans les arbres, les buissons ou les roseaux et le mâle se répartit la couvaison avec la femelle. Les jeunes volent à 40-50 jours.
En Afrique, il est bien connu pour son habitude de marcher sur le dos des animaux (buffles, antilopes, éléphants, rhinocéros). Il mange les insectes et les parasites qui sont sur la peau des grands mammifères. De plus, il leur assure la sécurité car sa vue est perçante. Il pousse un cri rauque à la vue d'un fauve ou d'un chasseur. Il ne reste plus aux mammifères qu'à se sauver, s'ils le peuvent...

19/10/2008

Le Canard Colvert

CLASSE: Aves
ORDRE: Ansériformes
FAMILLE: Anatidés
ESPECE: Anas platyrhynchos
AUTRES NOMS: Canard sauvage, Maraîche, Malard (mâle), Bourre (femelle)
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Le  canard colvert est un grand canard. Son bec est long et son corps massif. C'est le canard le plus abondant de France. Il y est d'ailleurs sédentaire.
Il supporte très bien l'hiver. Quand l'eau prend en glace, le canard colvert gagne tout simplement la berge et se tasse sur lui-même, la tête appuyée sur le dos.
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Cette position lui permet de protéger son bec et ses pattes du froid et de garder toute sa chaleur. Il en profite pour dormir...
D'autres, toujours en hiver, en profitent pour parader et lier connaissance avec un partenaire. Ceci concerne les oiseaux qui n'ont pas trouvé une compagne en automne.
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On le rencontre dans tout l'hémisphère nord.
Il est très répandu en Europe et nous pouvons le considérer comme étant un animal familier puisqu'on le rencontre toute l'année là où les plans d'eaux sont peu profonds, aussi bien dans les parcs urbains que dans les étangs très éloignés de toute présence humaine. On le trouve aussi le long des rivières, dans les marais ainsi que dans les estuaires.
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C'est dans les villes hollandaises que le canard colvert a effectué ses plus impressionnantes colonisations. L'important réseau de canaux qui relie la campagne aux villes y est pour beaucoup.
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On le considère aussi comme étant un animal familier car il vient manger le pain que nous leur jetons au bord de l'eau.
Malgré tout il ne faut pas se méprendre car il s'agit bien d'un animal sauvage. Certains, avant d'arriver dans notre pays ont parcouru des milliers de kilomètres et sont très farouches (Il s'agit des canards nordiques quand ils descendent vers le sud). Certains disent que cela vient tout simplement du fait qu'il y a des centaines de milliers d'oiseaux tirés chaque année par les chasseurs...
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Le canard colvert est un bel animal; Quand il dispose de son plumage nuptial, sa tête est vert métallique avec un collier blanc et des taches bleu-violet. Sa poitrine est brune, le dessous est gris clair et il a du noir sur le dos. En été, on dit qu'il mue puisqu'il prend un plumage tout à fait semblable à celui de la femelle c'est à dire un plumage brun. on dit qu'il prend son plumage d'éclipse. Pendant cette période de mue, le colvert se fait relativement discret. Le plumage d'éclipse dure jusqu'à l'hiver. On peut alors le différencier de la femelle par le fait qu'il dispose de plumes recourbées sur la queue.
L'ensemble de ses plumes, qui ne pèsent qu'une centaines de grammes, stocke environ 6 litres d'air. Cette énorme quantité d'air lui permet de rester dans l'eau sans bouger et se comporte comme une bouée. Cela lui permet aussi de rester au sec en protégeant ses ailes dans ses plumes imperméabilisées grace à une huile secrétée par la glande uropygienne.
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On dit que le colvert cancane... Je me souviendrai longtemps d'un colvert qui cancanait au bord de l'eau chaque fois que quelqu'un passait... Il faisait rire tout le monde ou presque, on avait vraiment l'impression qu'il se moquait de nous (Peut-être le faisait-il...).
Konrad Lorenz a étudié le langage des colverts:
- un "Rèèb" signale un danger,
- deux "Rèèb" précède l'envol,
- une suite de "Guèck" rageurs est poussée par la femelle importunée par un mâle,
- le "coin-coin" mondialement connu est prononcé uniquement par la femelle,
- les mâles au plumage juvénile poussent des "ouak-ouak" ou des "aat-naat" pour annoncer leur indépendance et donc leur départ du cercle familial.
Et beaucoup d'autres sons restent inexpliqués...
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Pour se déplacer sur l'eau, il envoie ses pattes en avant les doigts refermés puis, il élargit le plus possible ses palmures pour avancer. Ces palmes lui servent aussi bien de rames que de gouvernail. En vol, le colvert à la tête et le cou allongés et il bat des ailes en dessous du corps. Son vol est puissant et direct. On peut alors voir la partie bleu-violet qui décore ses ailes et qui lui permet de se reconnaître sans doute possible en vol!
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Quand il se nourrit, il cherche généralement quelque chose dans l'eau, et de ce fait, il a souvent la tête dans l'eau et le derrière en l'air. Il aspire tout ce qu'il trouve, filtre grace à des lamelles qui se trouvent sur les cotés du bec et rejette ce qui n'est pas à son goût, grace à sa langue, dans un mouvement de piston. Il peut aussi venir sur terre pour manger de l'herbe. Il se nourrit essentiellement de diverses graines, de pousses, de feuilles mais aussi et en complément, de mollusques, d'insectes, de batraciens, de frai, de vers et de petits crustacés. En définitive, il mange de tout car c'est un grand dévoreur dont l'appétit va en grandissant avec la venue de la saison des amours.
Il s'agit d'un canard de surface comme le chipeau, le souchet, le pilet, le siffleur et les sarcelles: il se nourrit donc à la surface de l'eau en barbotant.
Il n'a donc rien à voir avec les canards plongeurs (fuligule, nette, garrot, harelde, macreuses et elder) qui vont chercher la nourriture jusqu'à plusieurs mètres de profondeur.
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C'est à l'automne que les couples se forment. Ils restent ensemble, au sein de groupes, jusqu'au début de la nidification et se cantonnent à partir de février.
La formation des couples est toujours spectaculaire. Les mâles se rassemblent en hérissant les plumes de leur tête. Ils se déplacent rapidement sur l'eau, la tête basse puis se redressent d'un coup. Ils donnent alors l'impression de plonger et de ressortir de l'eau et ceci, de plus en plus vite!!! C'est  la Parade! Ils attirent ainsi la femelle...
A son tour, la femelle s'élance le corps aplati au milieu des mâles, nage en faisant de petits cercles autour d'eux en inclinant la tête de part et d'autre!!!
Pendant ce temps, les mâles s'agitent comme des forcenés en poussant des sifflements!!
C'est la femelle qui choisit son compagnon... On dit qu'ils jouent au "Jeu de société".
La femelle éloigne ensuite les autres concurrents "malheureux" avec un cri proche d'un guéguégué à répétition!!!
Celui qui assiste à un tel spectacle en garde forcément un souvenir car c'est très surprenant et, si je puis me permettre, ne regarde plus la cuisse de canard, qu'il peut avoir éventuellement dans son assiette, de la même manière...
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Le nid est réalisé soit au bord de l'eau, soit assez loin de l'eau sous un roncier, par exemple, ou dans de l'herbe haute. Il a été vu aussi sur des arbres étêtés à 3-4 mètres du sol.
Le mâle choisit l'emplacement du nid. La femelle réalise le nid avec des herbes sêches et du duvet provenant de sa mue et forme aussi la cuvette dans laquelle seront couvés les oeufs.
Lors de l'accouplement, le mâle tient les plumes de la nuque de sa compagne dans son bec...
La femelle pond entre 7 et 16 oeufs verdâtre clair entre février et avril. Les oeufs éclosent au bout de 28 jours et les petits quittent le nid couvert de duvet à 50 jours environ. Les destructions par des prédateurs sont fréquentes et le colvert effectue fréquemment des couvées de remplacement et ceci bien que les canetons soient nidifuges (ils quittent leur nid 6 à 12 heures après l'éclosion) et volent vers sept à huit semaines. On les appellent alors les "halbrans".
Les poussins sont brun-foncé au-dessus, jaune-pâle en dessous. ils sont jaunes de chaque coté de la tête, du dos et du croupion ainsi qu'au bord des ailes. Un trait noir (ou presque) traverse l'oeil. ils poussent des "pipipipi..." quand ils sont heureux ou des "biibii..." quand ils paniquent (quand ils se sentent perdus par exemple).
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Le canard colvert mesure entre 45 et 62 centimètres, dispose d'une envergure d'environ 80 centimètres et a un poids qui peut varier de 700 à 1500 grammes.
Le bec du mâle est jaune tandis que celui de la femelle est brun-olive à orange.
Son bec est un instrument de grande précision sensorielle. Il dispose, en effet, de 27 terminaisons nerveuses au millimètre. A titre de comparaison l'index de l'homme n'en dispose que de 23.
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Le mâle a la queue noire mais les cotés sont blancs.
La femelle a les parties arrières des ailes bleu-pourpre avec une bordure blanche. Elle est plus petite que le mâle et toujours brune tachetée de sombre.
Le colvert est l'ancêtre de nos canards domestiques. Capturé jeune, il peut s'apprivoiser s'il est accouplé à un canard domestique.Sinon ce n'est pas la peine d'essayer !
Quanr aux petits, ils acceptent facilement l'homme à la seule condition que ce dernier leur cancane à l'oreille... Mais n'en faites rien, ils sont tellement mieux dans la nature......
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De nombreux canards colverts issus d'élevages sont lâchés chaque année dans la nature. L'intérêt de ce type d'action est purement (comme ils disent scientifiquement...) cynégétique, c'est à dire que ce sont des lâchers pour les chasseurs, pour qu'ils puissent tirer sur des oiseaux. Ceux-ci, habitués à l'homme, viennent presque manger dans leurs mains...
De plus, ces élevages impliquent des pollutions génétiques chez les populations sauvages de colverts ainsi qu'une concurrence alimentaire.
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Cette pollution génétique se caractérise par des aberrations chromatiques du plumage qui traduisent un taux de consanguinité élevé au sein des populations cloisonnées... 
Comme d'habitude, quand l'homme se mèle de bidouilller avec la nature, il n'en sort rien de bon...
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