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La poule d'eau se rencontre en Europe et dans la  majeure partie de la Scandinavie. On ne la trouve pas en Islande.

Cet oiseau de petite taille se rencontre sur les lacs, les étangs et les cours d'eau à faible courant bordés de végétation épaisse.

On la retrouve aussi régulièrement sur les plans d'eau des parcs urbains, même si c'est un oiseau farouche qui se montre peu à découvert.

Ce migrateur partiel (vers l'ouest et le sud de l'Europe en hiver) a une nage saccadée, accompagnée d'un hochement de la tête.

Cet échassier est sédentaire en France.

Elle montre souvent ses plumes sous-caudales blanches à bande médiane noire en relevant sa queue qu'elle a d'ailleurs assez longue.

Elle est plus petite que la foulque.

Elle a les pattes vertes avec de longs doigts. Son plumage est ardoisé et brun-noir et son bec est rouge avec une petite pointe jaune. Ses flancs disposent d'une bande blanche un peu discontinue.

Si la foulque a une plaque frontale blanche, la poule d'eau en a une aussi, mais rouge.

La poule d'eau se nourrit plus fréquemment à terre que la foulque, mais elle se montre plus rarement.

Elle est omnivore et se nourrit aussi bien de nombreux végétaux (graines et débris) que de quantités d'invertébrés (insectes, larves d'insectes, mollusques terrestres, vers...).

Son nid est toujours bien caché dans la végétation de la rive: Il est en forme de corbeille assez profonde et souvent tapissé de feuilles mortes. Il peut être à même le sol ou bien sur les branches d'un arbre (jusqu'à trois mètres).

La poule d'eau peut avoir jusqu'à deux couvées entre avril (parfois mars) et août. Chaque couvée peut représenter entre 5 et 10 oeufs mouchetés de brun-rouge et de couleur beige à crème. Ils sont couvés par la femelle pendant 19 à 22 jours.

La protection du territoire commence d'ailleurs dès la fin de l'hiver: Alors qu'habituellement l'oiseau est discret, il se manifeste par des poursuites, des cris et même des intimidations...

A la naissance, les poussins sont noirs et ont la tête colorée car un peu chauve. Ils peuvent suivre leur mère dès le second jour et sont en âge de voler entre 35 et 50 jours.

Le plumage des juvéniles est plutôt brunâtre.

Adulte, sa longueur est de 27 à 32 centimètres pour une envergure en vol de 46 à 56 centimètres. Mais, elle vole rarement. Son poids varie de 200 à 450 grammes.

Vous pouvez voir toutes nos photographies sur la poule d'eau dans l'album-diaporama qui porte son nom.

Le cygne tuberculé est un grand oiseau; certains le considèrent comme étant énorme.

L'aire géographique du cygne tuberculé se trouvait autrefois au nord et au centre de l'europe (Sibérie, Mongolie).

On le trouve aujourd'hui dans notre pays, car il y fut amené pour servir d'oiseau d'ornement. Cette tradition a probablement une origine aristocratique anglaise puisque les cygnes royaux y furent décrits dans des textes du Xème siècle après J.C.

La noblesse d'Angleterre acquis au XVème Siècle la propriété de cet oiseau, impliquant ainsi son marquage... Ce marquage se fait encore aujourd'hui. En effet, fin juillet, un émissaire de la Reine parcourt la Tamise en barque et en tenue d'apparat pour réaliser ce travail.

En France, une ordonnance royale de 1684 ordonne la protection du cygne tuberculé sur la Seine et ses affluents. Cet oiseau faisait aussi l'objet d'un partage entre les évêques, les abbés et la noblesse.

Au XIXèm Siècle, le cygne tuberculé était toujours considéré comme étant un cadeau de haute importance et signe de grand respect... La population que l'on peut ainsi observer sur le lac Léman a, en partie, pour origine le cadeau fait en 1839 par le Prince de Furstenberg à la ville de Genève.

La colonisation de la France par le cygne tuberculé est récente, l'oiseau étant initialement uniquement présent sur les lacs alpins.

Nous pouvons le considérer comme étant à moitié domestique et, de ce fait, peu farouche.

Il est sédentaire et volontiers grégaire en hiver.

En ville, il s'approche facilement pour manger le pain qu'on lui donne, ce qui ne l'empêche pas de souffler ou parfois de grogner de façon agressive.

Sa posture de menace est caractéristique: Les ailes sont dressées comme des voiles et la tête est abaissée sur le dos.

Si vous vous trouvez face à face avec un cygne dans cette position, passez rapidement votre chemin sans insister, mais cela ne sert à rien de le provoquer ou de courir...

L'adulte est tout blanc; il a des pattes grises ou noires et son bec est rouge orange, sauf le bout et les bords qui sont noirs comme ses narines. Le mâle est identique à la femelle.

Jeune, son plumage varie du gris-brun avec une nuance rosée au brun clair taché de blanc et son bec passe du gris foncé au gris puis au rose avant de devenir orange. Cela ne signifie pas que l'oiseau est sale...

Quand il est sur l'eau, il relève souvent sa queue et écarte les ailes, son cou est typiquement courbé en S; quand il nage, son cou est alors droit et son bec est penché vers l'eau.

Pour s'envoler, ils doivent courir sur l'eau en battant des ailes avec effort.

Quand il vole, son cou est tendu en avant et ses ailes font un bruit caractéristique.

Quand il marche, on dit qu'il se dandine tant sa démarche est lourde.

Et voici quelques positions caractéristiques du cygne:

C'est bien pratique d'avoir un long cou...

Voici sa position quand il boit de l'eau.

On le rencontre généralement en groupe.

Le cygne tuberculé est très répandu dans nos régions, surtout en hiver, et on le rencontre là où il y a de l'eau et des roselières (lacs, marais, cours d'eau calmes, rivières, fleuves, gravières, estuaires, côtes...). Il supporte bien le gel du moment qu'il y a de l'eau libre.

En une trentaine d'années, il est apparu en grand nombre sur la plupart des plans d'eau de Lorraine. Ceci semble dû à la multiplication des plans d'eau et à leur eutrophisation (ainsi que celle des cours d'eau). La pollution profite à certains...

Son long cou lui permet de trouver la nourriture sur le sol (tout en restant parfois dans l'eau) des rives et aussi sous l'eau. Il se nourrit alors de plantes aquatiques et fouille la vase pour manger des invertébrés (insectes et mollusques). Il peut manger des batraciens et de petits poissons à l'occasion.

Ils vivent en couple la vie durant et les familles restent ensemble jusqu'au printemps suivant.

Avant de se reproduire, il construit son nid dans les roseaux avec des végétaux aquatiques, soit sur un îlot, soit sur une berge, soit en eau peu profonde dans les marais. Au bord de la mer, il fait son nid avec des algues. Dans tous les cas, le couple fera le nécessaire pour s'isoler. Le nid est, bien évidemment, à la taille de l'oiseau soit très volumineux.

La femelle pond généralement entre cinq et sept oeufs gris verdâtre à blanc qu'elle couve, presque exclusivement, pendant environ 35 jours. C'est dans ces conditions que l'oiseau peut être agressif car il fera tout son possible pour écarter l'importun de son nid. Et il fait toujours preuve d'un grand courage... Il peut aussi poursuivre tout objet flottant et tous les bateaux qui pénètrent sur son territoire. A la naissance, les petits sont soit tout blanc, soit tout gris. Ils ne peuvent pas voler avant quatre ou cinq mois

Le cygne tuberculé adulte mesure entre 1.4 et 1.6 mètres et pèse de 8 à 14 kilogrammes (La vingtaine de kilogrammes peut être atteinte!). son corps mesure environ 80 centimètres et son envergure varie entre 2 et 2.4 mètres.

Et maintenant, un petit jeu, cherchons le cygne...

Es-tu là?

Non... Peut-être ici?

Non plus...

Ah! tu es là!

Mais que fais tu là, tout caché?

Ah oui... Tu surveilles ta petite famille...

Sympathique, Non?

Vous pouvez retrouver d'autres photographies dans l'album diaporama "Le Cygne Tuberculé"

CLASSE: Aves

La foulque macroule se rencontre toute l'année en Europe sauf dans le nord de la Scandinavie. Les oiseaux se trouvant en Europe de l'Est migrent à l'Ouest en hiver.

On la rencontre sur les grandes rivières lentes, les mares, les gravières en eau, les canaux, les grands lacs et les réservoirs d'eau. Les zones ceinturées de roseaux sont idéales pour cet échassier.

C'est un oiseau que l'on rencontre souvent en ville en dehors de la période de nidification.

Aux Pays-bas, la foulque macroule se reproduit dans les canaux du pays.

En hiver, elles se rassemblent par centaines sur les grands lacs en petites troupes compactes.

La foulque macroule est un oiseau plus petit qu'un canard colvert (voir la fiche sur le sujet) avec la queue basse et le dos arrondi.

A terre, elle paraît très ronde même si elle se tient bien dressée.

La foulque macroule est noire ardoisée avec le cou et la tête plus noirs. Le dessous est un peu plus clair. Ses pattes sont vertes avec de longs doigts puissants et pourvus de lobes. Ses yeux sont rouges. le mâle et la femelle sont identiques.

Une de ses caractéristiques se trouve sur son front. En effet, la foulque macroule dispose d'une plaque blanc éclatant qui donne l'impression de se poursuivre avec son bec blanc.

Le jeune est plus terne, plus gris avec du blanc à la gorge et à la face.

C'est un oiseau très actif et très bruyant contrairement à la poule d'eau qui lui ressemble et qui est très discrète. La foulque macroule peut pousser des "Kenk" ou des "Pittss" très perçants.

Il se nourrit souvent à terre sur les berges herbeuses. La foulque se nourrit aussi bien de végétaux terrestres qu'aquatiques ainsi que de larves, d'insectes ou encore de mollusques. C'est un très bon plongeur qui apprécie la végétation du fond de l'eau.

Cet oiseau est sociable dès la fin de l'été lorsqu'il doit se regrouper pour se préparer à la migration, mais il défend avec ardeur son territoire au printemps lors de la nidification. Il peut y avoir, à cette époque, des combats violents entre mâles.

On peut observer des réactions d'intimidation entre mâles (face à face la tête au ras de l'eau) ou bien des joutes entre mâles (pattes contre pattes avec la tête en arrière).

Il nage en hochant légèrement la tête et plonge avec un petit saut. La photographie du dessous montre le rond d'un plongeon de l'oiseau.

Il court sur l'eau lors de son envol. Lorsque la foulque vole, on peut observer une bordure pâle sur les parties postérieures des ailes.

C'est un nicheur commun en Lorraine.

Le nid est un simple radeau flottant pris dans un massif de roseaux ou dans une phragmitaie. Mais le plus important est de savoir que c'est une plateforme volumineuse construite par le mâle et la femelle (roseaux, iris...). Le sommet est légèrement creusé. Il peut même y avoir une rampe d'accès à l'eau.

En avril ou en mai, la femelle peut effectuer une première ponte entre cinq et douze oeufs. L'éclosion a lieu 21 à 24 jours plus tard et les jeunes quittent le nid peu après (une fois qu'ils sont secs). Une seconde ponte peut avoir lieu en juin-juillet.

Les poussins sont noirs avec du rouge et du bleu sur la tête et une collerette jaune brunâtre. Ils savent nager et plonger dès qu'ils quittent le nid et peuvent voler à l'âge de deux mois.

La foulque macroule adulte mesure entre 28 et 45 centimètres de long pour un poids pouvant varier entre 350 et 1450 grammes.

Son envergure varie entre 67 et 80 centimètres.

La foulque macroule est l'exemple type du migrateur partiel: Les populations méridionales sont sédentaires, la majorité des nicheurs français (que l'on rencontre au nord et nord est du pays) gagne le sud du pays ou la péninsule ibérique, tandis que le nord de la France accueille les hivernants venus du nord de l'Europe.

La photographie ci-dessus vous montre les différences qu'il existe entre la foulque adulte et le petit de l'année.

La foulque macroule dispose toujours du statut de gibier...

Vous trouverez d'autres photographies dans l'album-diaporama intitulé "La Foulque Macroule".

Présent en France depuis toujours dans les Pyrénées, il a été réintroduit dans le Massif Central, les Alpes du Sud (Vercors, Verdon et Baronnies) et la Drôme. Un vautour fauve a même été observé en Meuse (Il est régulièrement aperçu en Lorraine).

Charognard et carnivore, le vautour fauve est une espèce protégée.

Son plumage est fauve, ses rémiges et sa queue sont brun foncé. Son cou et sa tête sont recouverts d'un duvet blanchâtre. Le mâle est identique à la femelle.

Son vol est tout à fait impressionnant. son envergure est de 2.4 à 2.8 mètres! Ses ailes sont immenses. A un point tel que l'on voit à peine la tête et la queue! L'air est son élément... cela ne fait aucun doute!

Comme tout bon charognard, il évite la propagation des maladies en mangeant les carcasses des animaux sauvages et domestiques (mammifères, moutons, chèvres, anes, bovins et même chevaux).

On le rencontre aussi à proximité des zones où se pratique l'élevage extensif du bétail.

S'il ne trouve rien, il se contentera de détritus. ils savent aussi profiter des charniers qui sont préparés à leur intention.

Il ne dispose pas vraiment de serres: Il est donc incapable de capturer des proies et de transporter les charognes. le nettoyage de la carcasse de la charogne se fait donc sur place et réunit tous les vautours; On appelle cela la curée.

Ces pattes sont, en fait, adaptées à la marche.

Grégaire, le vautour fauve peut former des colonies d'une centaine de couples.

Il niche sur des corniches rocheuses ou des falaises escarpées, le plus souvent possible sous un abri.

Le nid, selon son nombre d'années d'utilisation, sera plus ou moins important: Il ira du simple creux dans le sol avec quelques rameaux au nid massif constitué de branches, mousse, buis, bruyère, branches de chênes, ramilles, herbes, poils, plumes,bouts de peaux sêches...

La femelle pond un seul oeuf blanc, parfois avec des taches de brun, dès le mois de janvier.

Il sera couvé par le couple pendant 45 à 55 jours. Le jeune, à la collerette brune, restera au nid pendant trois mois avant de prendre son envol...

Sa façon de rechercher la nourriture est connue de tous: Il survole en groupe et en tournoyant les grandes étendues dégagées.

Ils peuvent aller jusqu'à 60 kilomètres de leur aire de repos. Quand l'un d'eux repère une charogne, il se dirige vers elle en tournant, jusqu'à l'atteindre. Cette façon de faire permet aux autres de repérer aussi la charogne. Petit à petit, ils s'en approcheront (en fonction de leur faim) et participeront à la curée.

L'espèce était devenue très rare: Deux colonies avaient été repérées dans les Pyrénées (soit environ 40 couples) et elle avait disparu des Alpes et du Massif Central.

Les causes d'extinction de cette espèce sont essentiellement d'origine humaine:

- Empoisonnement d'animaux qui empoisonnent ensuite le vautour quand il s'en nourrit,

- Braconnage pour les collectionneurs,

- Collisions avec les fils et les poteaux électriques,

- Dérangements des sites de reproduction par les dénicheurs,

- Interdiction aux éleveurs de laisser des animaux morts dans la nature,

- Et bien évidemment, les tristes individus qui font des cartons sur tout ce qui bouge...

Aujourd'hui, les choses s'améliorent:

Il semblerait qu'il y ait 500 couples dans les Pyrénées et leur réintroduction dans les Cévennes se passe très bien (Plus de 100 couples ont été comptés en 2003 dans les gorges du Tarn, de la Jonte, de la Vis et de la Dourbie).